t'as vu comment j'ai fait ? allez, à toi maintenant !
Hep,
ça fait un bail. Entre temps, j'ai à nouveau réussi à perdre un appareil photo, et je suis rentré quelques jours en métropole. Depuis juillet, c'est boulot - boulot - plage - jardinage et autres bricoles. Je tente de faire pousser du maïs géorgien sur mon balcon, du gombo, des fruits de la passion et des ananas. de manière générale, on peut dire que je ne nourrirai pas la Terre entière avec cette hypothétique production !
ça fait un bail. Entre temps, j'ai à nouveau réussi à perdre un appareil photo, et je suis rentré quelques jours en métropole. Depuis juillet, c'est boulot - boulot - plage - jardinage et autres bricoles. Je tente de faire pousser du maïs géorgien sur mon balcon, du gombo, des fruits de la passion et des ananas. de manière générale, on peut dire que je ne nourrirai pas la Terre entière avec cette hypothétique production !
Sinon, rien de très exaltant en fait à vous faire partager. Même le plastique des concombres, c'est de la mise en scène...je suis un fake ouvrier agricole en réalité. Je vous envoie tout de même un peu du quotidien...baigné d'ananas en ce moment.
Les ananas, on peut en faire de plein de manières différentes:

Les Hmongs en plantent sur des jachères arbustives à arborées. 3 par 3, ou 4 par 4, ça dépend. En utilisant des intrants divers: engrais, produits phyto et traitement d'induction florale grâce auquel ils controllent les dates de récolte.

Ensuite, il existe toute une diversité de systèmes: agrumes entre les rangs d'ananas (en attendant que les fruitiers entrent en production), ou comme ici de la banane qui permet d'éviter les coups de soleil sur les fruits...
Outre les Hmongs, d'autres communautés cultivent de l'ananas. Il faut dire que cette plante est d'origine amazonienne, et on en trouve des variétés sauvages (ou reliquats d'abattis) en forêt. On en trouve des les jardins créoles, et les abattis amérindiens ou bushinengué...
C'est intéressant: outre les conditions de sol et de climat, il existe dans une certaine mesure une composante communautaire dans la diversité des agricultures de Guyane.

Du coup, je visite, j'observe et j'écoute. On voit les problèmes, on essaie de trouver des solutions...mais ce n'est pas toujours très simple !
Ici les paysans les plantent comme haie anti-erosive sur les pentes, en rang simple ou double...
RépondreSupprimerca peut faire aussi une chouette barrière pour le potager...
haie anti erosive ! barrièere anti chipeur de tomates !! vive la multifonctionnalité de l'ananas. Elles piquent les tiennes ?
RépondreSupprimerAïE ca pik! t'en connait des ki pik pa toi? j'achete!!!
RépondreSupprimerparait que la variété "Cayenne lisse" est lisse
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