C'est la fin du road trip. on repasse par Awala, ses maisons entourées de sables, de cocotiers et de manguiers le long de la route. et c'est déjà le retour vers la capitale. Côté gastronomie, on notera le madras du chinois de Mana et les glaces de Kourou. Voilà. Pour la 101ème on fera mieux - promis. 
TERRES ROUGES C'EST DU LIVE ! FAITES DU BRUIIITTTT !!
Notre remontée vers les contrées de l'Ouest nous mène à Iracoubo; où la somme ragga + yeux rouges + attouchements sur le banc + Marcel égale à du gasoil. Bref. Au carrefour de Mana, virage 90°, direction Awala-Yalimapo, village amérindien, le bout de la Guyane, sa plage, sa chouette ambiance, ses moustiques et sa fête du manioc. Très sympathique - mention spéciale au jus de canne finaceur de voyage au ski, au ragout de tatoo et au stand des agriculteurs du Haut-Maroni. Hop, rebelotte, et nous voici à la capitale de l'Ouest : St Laurent du Maroni, ou SLM pour les intimes. L'animation du week end rime décidement avec amérindiens, puisque la suite des réjouissances prend place au village de Terres Rouges. Election de miss, poulet frites, reggae kalina, reggae wayana. Les chants populaires commencent à raisonner et tout ce beau monde se met à danser, main dans la main, en cadence. moins festif qu'une bourrée bretonne, moins virevoltant qu'une ronde kurde, mais imprégnée d'une puissance transcendantale qui pourrait prendre n'importe quel individu imprégné de cachiri ou d'heinekens. Notre nuit s'achève au fameux quartier de la charbonnière où oh oui on vit aussi en France mais différemment. Mini-jupe vs poum-poum short et en face Albina où Turbulence nous appelle. Mais non, arrêtons-nous là.
Allez, on se lève avec la lumière de l'aube. On patiente jusqu'à midi histoire de vraiment se décider. Et hop, ok, c'est parti, on prend le bolide qui a bien failli terminer sa belle vie là, et direction l'Ouest de la Guyane. 
Pour le week end de la Toussaint, nous avons fait un arrêt (forcé) au cimetière très fleuri de St Georges . Mais nous avons surtout profité de Saut Maripa; vaste portion du fleuve Oyapock ponctuée d'affleurement rocheux nus ou boisés de goyaviers et autres espèces au milieu desquels les courants et contre courants jouent au chat et à la souris. Un endroit calme et magnifique propice à la lecture, la pêche, la méditation, l'émerveillement, aux soirées romantiques sous un ciel étoilé. A la glande donc.
Aujourd'hui, retour sur un sujet qui vous passionne tous : l'Ananas !
Induction des ananas. La parcelle vient d'être ouverte (il y a des souches) et comme vous pouvez le voir, entre chaque bande d'ananas a été plantée une rangée de bananiers.
La fleur mâle du bananier justement. 
Ananas, ouvre toi !
Le méristème apparait. Voilà !
L'inflorescence se développe.
L'inflorescence a du goût. Elle compose avec les autres plantes environnantes.
L'inflorescence. Chaque fleur (regardez les pétales en bas) donnera plus tard un oeil = une "écaille" du fruit.
L'inflorescence vue de haut, c'est beau
La couronne se développe au sommet du jeune fruit en formation : la phase florale pas tout à fait achevée, la phase végétative reprend déjà. .jpg)
L'ananas en développement. A la base du fruits, les bulbilles; rejets qui serviront à replanter une parcelle
Groupe d'ananas Victoria en fruit. Encore quelques semaines et le producteur pourra récolter 
Arbre de pomme-canelle qui viendra remplacer les ananas après leur récolte 
9h40 : quand on commence à 6h30, qu'on se déchire les avant-bras sur les épines de l'ananas et qu'on tâte du bois au sabre, et qu'à 9h30 il fait déjà 33°C, une bière fraîche c'est tout à fait acceptable.
